Dreux un Avenir en Commun

Dreux un Avenir en Commun

« Ce conseil municipal que je ne connaissais pas » par Kevin Boëte

Jeudi 27 juin, 20 heures, la grosse chaleur encore à cette heure. Accompagné de deux collègues, on monte dans la salle du conseil, au premier étage d’un bâtiment dans la cour de la mairie.

J’avoue avoir été impressionné. Je m’attendais à une vulgaire salle de réunion mais c’était bien plus grand que ce que je m’imaginais. On se dirige vers la gauche déjà six personnes installées, on prend un siège et on écoute.

Si le début de cette première expérience m’a impressionné je dois dire que la suite a été plutôt décevante.

Les sujets et les votes s’enchaînent et très vite le problème me saute aux yeux. Je commence à voir une opposition quasi inexistante... puis les objections et les questions arrivent... Le maire se lance dans de grands discours, qui n’apportent aucune réponse claire.

Souvent l’opposition, qui « ne souhaite pas s’opposer juste pour rien» choisit de s'abstenir.

Le temps passe (mon esprit s’éteint je m’ennuie) l’heure tourne, 22 heures passées, maintenant les esprit commencent à s’échauffer.

Le maire passe un projet en force, une patinoire dans une zone de loisirs : «l’Usine à loisirs». Un très gros projet, qui coûterait 10 millions d’euros à la ville puis environ 1 million d’euros de déficit, par la suite payé par nos impôts. Certains crient au mensonge, quand la majorité annonce 2,5 millions de visiteurs par an. D’autres crient à la magouille dans le projet initial le promoteur devait tout prendre à sa charge et ce n'est plus le cas.

Un second visage du maire apparaît irrespectueux et qui va jusqu’à lancer des attaques personnelles à certains membres de l’opposition. Après de longues minutes de dispute le vote est passé. Les sujets s’enchaînent. L’heure tourne, mes collègues et moi décidons de repartir...

Pour conclure, mon ressenti sur ce premier conseil municipal. J’ai l’impression d’assister à une mascarade de démocratie. La majorité me fait penser à un groupe de dictateurs, qui ont pris toutes les décisions à l’avance et qui étaient là juste par obligation.

Enfin, je ne comprends pas pourquoi, aujourd’hui d’aussi grands projets peuvent voir le jour sans l’accord des citoyens.

                                                                                                                          Kevin Boëte

 



23/08/2019
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